welcome

Monday, June 28, 2021

zen design

Saturday, June 26, 2021

elance moi enlace moi -l'arbre et le rocher-

Friday, June 25, 2021

pilote de lignes

lignes ouvertes

Tuesday, June 22, 2021

une brève histoire des lignes

la lignée p 152 Le modèle généalogique "J'ai défendu l'idée que, en tant qu'habitant du monde, toutes les créatures, humaines et non humaines, sont des itinérants (wayfarer) et que,le trajet (wayfaring) est un mouvemnt d'auto-renouvellement en devenir et non un transport d'êtres déjà constitués qui se déplacent d'un lieu vers un autre.En se frayant un chemin dans l'enchevêtrement du monde, les itinérants se développent à l'intérieur de son tissu et contribuent par leurs mouvements à son tissage, qui ne cesse d'évoluer.Cette vision de l'évolution contraste radicalement avec la conception généalogique, qui repose sur les modèles conventionnels de transmission biologique et culturelle. Ceci nous ramène à l'idée fondamentale que la vie ne se vit pas sur des points mais en suivant des lignes."Tim Ingold

Friday, June 18, 2021

Far West

Thursday, June 17, 2021

fillette ancestrale trois quart dos

Saturday, June 12, 2021

la déesse aux serpents

Wednesday, June 09, 2021

colonnes

Tuesday, June 08, 2021

le modèle et ses photographes

nouveau soleil 2014

Monday, June 07, 2021

figures grecques an 2000

plongeuse noire

Friday, June 04, 2021

Reine des Riens masquée-démasquée 2021 Viriat

Wednesday, June 02, 2021

aïeux

"Tout a commencé à cause de la vallée merveilleuse, au coeur du coeur du Cantal, d'où viennent tous mes aïeux lui ai-je dit.C'est une vallée de conte de fées, de carte postale, Walser y aurait été fou de joie et d"ailleurs très souvent j'y ai marché avec lui.Imagine devant toi des sommets parfois encapuchonnés de brume pareils au mont Fuji.De chaque côté d'une petite route sèche que le soleil fait blanche et qui serpente sans arrêt, des prés verts, épais et mouillés où circule une rivière.Il n'y a de son que celui del'eau, du vent, d'éventuels oiseaux, un mugissement parfois.Et dans ce berceau, il y a une maison de ferme, carrée et simple, d'où viennent mes arrière-arrière-grands-parents puis mes arrière-grands-parents.Les premiers allèrent et vinrent sur cette route,comme moi exactement, à ceci près qu'ils allaient àl'ouvrage - la terre -, mais aussi à leurs fêtes, leurs baptêmes , leurs enterrements, leurs mariages et leus veillées.Les seconds continuèrent, et à la troisième génération on s'embourgeoisa un peu, on devint ingénieur par exemple, mais toujours dans cette vallée.Quand j'y pense, dis -je à Vila-Matas, je ne saurais te dire tout ce qui se soulève.La vieille maison est encore habitée par une vieille cousine que je ne connais qu'à peine, et je craidrais de la déranger en allant toquer à la porte.Mais quand je marche sur cette route avec un bâton, hiver,été,printemps,j'ai à ce point l'impression de marcher dans les pas de mes aïeux que c'est sans doute cela qui me donne la sensation d'une force qui monte, au point encore que passé les trois ou quatre kilomètres magiques où ils vécurent dans leurs vêtements d'autrefois, je me retrouve emplie d'une énergie telle que je pourrais sans effort grimper sur les pentes du mont Fuji, redéscendre de l'autre côté et poursuivre, sans jamais m'arrêter.Et puis , dis -je à vila- Matas dont je sentais presque la chaleur de l'oreille collée à la cloison qui devait être fort mince,alors que tous ces êtres étaient dignes et forts, du moins est-ce ainsi que je les ai toujours imaginés, et qu'on m'en a parlé, au moment de la génération de mes parents qui étaient devenus professeurs et savants, ce fut comme si une poutre s'était fendue et avait écrasé la maison.Quelque chose de la folie survint, qui n'avait jamais erré dans cette vallée, et quand je dis folie je ne parle pas de grelots, de comportemeents ni de paroles effrayants, non, je parle, dis-je à Vila-Matas, de cette fusion qui fait que tout est devenu fiction."p77-78 Voyage avec Vila-Matas, Anne Serre

Tuesday, June 01, 2021

sur la joie

"Je n'avais jamais su sauver personne.Tout le monde était mort autour de moi :ma mère,ma soeur,mon père, de maladie ou de désespoir, mais c'est bien souvent la même chose, et je n'avais pas su intervenir à bon escient.Aussi, depuis, détestais-je le désespoir.Le désespoir d'autrui m'accablait et j'avais presque décidé de ne plus jamais entrer dans les ténèbtres, de m'en détourner carrément, de le fuir, et même si d'aventure il se présentait devant moi, d'exprimer une violente colère à son égard.Ce que j'aimais tellement chez les écrivains, comme l'avait dit Salvador Ruiz dans sa nouvelle intitulée La flamme, traduite en vingt- six langues lisait-on sur la quatrième de couverture du mince volume, c'était " cette joie maligne", enfantine aussi sans doute, qui les faisait galoper de volume en volume comme de jeunes chevaux dans un pré.J'aime la Joie, dis-je à Vila-Matas(...)p77 Voyage avec Vila-Matas, Anne Serre