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Wednesday, September 30, 2015

les ici


Lyon 1987

Friday, September 25, 2015

dures études (femme possible)

"Les implications de la conscience du possible, c'est ipso facto, saisir le temps, c'est à dire en fait avoir immédiatement conscience que du temps existe.
Je ne me réfère pas le moins du monde au sentiment (fréquent dans la littérature et la philo) de la "fragilité" des choses et du caractère " éphémère" de l'existence. Il signifie non  seulement qu'on est conscient du temps qui passe, mais encore qu'on est conscient de la signification générale de l'idée de l'avenir. Penser le possible c'est " ressentir"  que de l'avenir  existe, c'est à dire comprendre dès le moment présent qu'un événement inexistant est susceptible d' exister plus tard dans la réalité. Et ce plus tard, cet ultérieurement, cet objet d'un désir ou d'une crainte n'est pas saisi  comme un retour ou une répétition, ou comme l'accomplissement d'une prophétie mais comme un événement neuf. Mais il sera; il n'est pas. On ne sait pas ce qu'il sera, mais on ressent maintenant ce qu'il sera.
Il y a donc, dans la conscience présente, l'affirmation d'un événement qui est saisi en même temps comme inexistant. Sa " réalité " sa " présence" ne sont que différées, attendues, anticipées, projetées au delà du présent réel, parfois " loin devant". De ce fait on peut certes tirer d'abord deux conséquences : l'affirmation d'un possible est simultanément une négation ( puisque l' événement n'existe pas encore) et une  ambiguïté ( puisque l'événement est à la fois affirmé et nié ). Ce pouvoir de négation et ce pouvoir d'ambivalence sont bien connu de la scène contemporaine (...)On retient surtout le fait, que pour la conscience du possible, l'avenir est donné, compris et en même temps, barré , nié, ce faisant ces deux conclusions masquent le fait fondamental: la conscience invente le temps (...)
L 'expérience du temps est un acte. Celui ci pose et comprend ce que sont le possible, l'anticipation, la mémoire, l'oubli.Il ne suffit pas de dire qu'en ces actes il y a négation et ambivalence; il est impérieux au contraire de reconnaître que le " temps" est aussi une création, et une création intelligente.L 'expérience intuitive en même temps que la compréhension intellectuelle des notions d'avant et d'après, d'hier et de demain, de toujours et de jamais, de présent et de possible sont l'expression d'un acte de création. Ainsi la première implication de la capacité de penser le possible est ce fait considérable et apparemment " incroyable": c'est la conscience qui crée le temps (en fait le temps est notre oeuvre).Quelles sont alors les significations du fait de vivre le possible comme attente sereine ou angoissée, comme espoir ou découragement, comme sursis ou comme échéance ?
C 'est le sujet lui même qui par son désir affirme actuellement des "valeurs" des motivations, des buts qui seront ou ne seront pas réalisés plus tard (...)Robert Misrahi, la liberté ou le Pouvoir de créer

Wednesday, September 23, 2015

femme possible



Thursday, September 17, 2015

suite verte


Wednesday, September 09, 2015

suite verte



premiere femme


Tuesday, September 08, 2015

étreinte

L'oeuvre d-Isaac Abrams, All things Are One Thing (Toutes les choses ne font qu'une 1967), témoigne de l'aspiration de l'artiste à l'unité cosmique.Dans l'esprit  du psychédélique américain, il expérimente les psychotropes et atteint un niveau de conscience sensorielle supérieur, dont ses oeuvres, vision du paradis sont le témoignage.Le relief en bois peint de Jean Arp, Der Hirsch ( le cerf)(1914), reflète plutôt la nostalgie de l'état de nature.Le thème du cerf apparaît chez les mystiques allemands, qui, à l'instar d'Angelus Silesius, dans son poème "le cerf mystique et sa fontaine", en font une allégorie de la recherche spirituelle infinie.Dans le même esprit, Rudolf Steiner utilise cette métaphore pour symboliser la fusion de l'homme et de la nature; Le corps de l'animal conjugue le statisme du minéral, la croissance de la plante, et la faculté humaine à ressentir désirs et douleur. L'homme possède en plus la faculté de dépasser son moi par l'initiation qui le conduit à la clairvoyance.Der Hirsch manifeste de désir d'Arp de parvenir à un art anonyme qui prenne pour modèle les lois de la nature.Ainsi, les ramures du cerf croissent à l'image de chaque créature, dans un processus d'évolution ininterrompu, en écho au désir de l'artiste de "produire comme une plante qui produit un fruit".
Le désir de Klee de retourner au" sein de la Nature , dans le fond primordial de la création où gît enfouie la clef de toute chose" naît d'une croyance moniste selon laquelle une même structure secrète organise toutes les formes, du macrocosme au microcosme.Tel un arbre nourri pas ses racines et développant sa ramure, l'artiste, qui établit son séjour terrestre au sein de la création, transpose les apparences et les expériences en créant de nouvelles formes. Selon le "Crédo du  créateur", l'harmonie entre l'artiste et l'univers, organisme vivant, a comme modèle la Genèse, lieu métaphorique d'une création qui ne s'achève jamais. Malgré son titre similaire à celui du bas-relief d'Arp, l'oeuvre de Klee, Der Hirsch (le Cerf), réalisé en 1919, se présente comme un véritable microcosme idéal." Alendra  Sandrolini Eden in Traces du Sacré