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Tuesday, November 14, 2006

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Wassily Kandinsky point ligne plan
point
silence (...)
choc
parfois, une secousse exceptionnelle peut nous arracher à cette léthargie, et nous redonner une sensibilité vive. Mais souvent, même la secousse la plus forte ne peut revitaliser cet état léthargique. Les chocs extérieurs (maladie, malheur, chagrin, guerre, révolution) nous arrachent de force pour plus ou moins longtemps au cercle des habitudes tradidionnelles, mais ils sont ressentis en général, comme une" injustice" plus ou moins grave. Alors le désir prédominant de retrouver au plus vite l'état perdu des habitudes traditionnelles l'emporte sur tout autre sentiment.
Les secousses venant de l'interieur sont d'une autre nature- elles sont créees par l'hommme lui même et trouvent donc en lui un terrain approprié. Il n'en résulte point l'attitude d'observer la "rue" à travers la "fenêtre" , dure, rigide, mais fragile, mais la capacité de se rendre dans la rue. L'oeil ouvert et l'oreille attentive transforment les moindres sensations en évènements importants. De toutes parts les voix affluent et le monde chante.
Comme l'explorateur qui découvrent de nouveaux pays inconnus, nous faisons des découvertes dans le "quotidien", et l'entourage, d'ordinnaire muet, commence à nous parler une langue de plus en plus claire. Les signes morts deviennet symboles vifs et ce qui était mort revit.
Evidemment la nouvelle science de l'art ne peut se concevoir qu'en changeant en symboles les signes, et que si l'oeil ouvert et l'oreille attentive trouvent la voix qui mène du silence à la parole. Que ceux qui n'en sont pas capables délaissent l'art "théorique" ou " pratique", - leurs efforts ne conduiront jamais vers un pont et ne feront qu'élargir encore l'abîme actuel entre l'homme et l'art. Ce sont justement des hommes comme ceux-là qui prétendent aujourd'hui mettre un point final après le mot Art."

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