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Wednesday, March 25, 2020

Modjik ( fin du Xème siècle)

Ton visage offusque la rose
et le  brillant  astre des nuits s'incline devant lui
Idole à face de soleil, à taille de cyprès,
tes cheveux font pleuvoir le musc, tes regards les traits meurtriers.
Dans les pagodes de Chine nul artiste ne sut
jamais de Joseph même peindre une telle image.
Deux pétales de tulipe, voilà tes lèvres,
et plus haut un flot de mailles, musc et ambre.
Oui c'est Azur peignant Vénus
qui posa l'argent de ces joues et la noire poix de ces tresses.
Oui c'est le lasso de Rostam,
qui, boucle de cheveux, tient au jardin la rose prisonnière.

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